En Turquie, le gouvernement d’Erdogan a décidé d’écraser toute contestation. Et Renault lui prête main-forte. A Bursa, la direction a annulé les élections de délégués obtenues suite à la grève de mai 2015, et prévues le 29 février. Elle a fermé l’usine ce jour-là et licencié 10 salariés, dont 2 leaders de la grève.
Le lendemain, la police a réprimé violemment les 2000 ouvriers qui manifestaient en réaction. 500 policiers sont entrés sur le site pour briser l’occupation. Bilan : des dizaines de blessés et d’arrestations, 200 salariés licenciés ou sur le point de l’être.
La DRH de Renault, Damesin, peut toujours signer un accord mondial sur la « responsabilité sociale ». Pour ce que ça vaut.