Un ouvrier de 33 ans de Renault Cléon est mort, écrasé par la chute d’un caisson alors qu’il dépannait une machine. Travaillant seul, il s’est retrouvé plusieurs minutes en arrêt cardiaque avant d’être découvert par un salarié. Il est décédé quelques jours après. Au nom de la sacro-sainte compétitivité, l’usine tourne en sous-effectif permanent. Les effectifs en maintenance ont été divisés par deux ou trois dans certains ateliers. La direction cherche à dégager sa responsabilité. Mais qui met la santé et même la vie des salariés en danger en réduisant les effectifs et en augmentant les cadences ?