Quand les salariés low-cost se rebiffent

Les ouvriers de l’usine Renault-Nissan de Tanger ont débrayé et organisé des sit-ins du 9 au 11 février devant les locaux de leur direction, l’obligeant à négocier avec l’UMT (Union Marocaine du Travail) des augmentations de salaire, des primes dont une compensant les temps de pause non payés… Ils demandaient aussi le départ de Carvalho, le directeur de l’usine, et de ses méthodes jugées esclavagistes.
Carlos Ghosn avait mis Pitesti, où les ouvriers avaient obtenu par des grèves des hausses de salaire, en concurrence avec Tanger. Et si les ouvriers marocains étaient en train de prendre le même chemin des luttes que leurs collègues roumains ?

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